Les Pinceaux de feu est sorti de presse. Il est diffusé dans les librairies. Il est entre mes mains. Il me démange. Il me gratte. Il me cajole. Il me sourit.

Jeudi 27 octobre à la librairie La Fontaine, à Vevey je le partage avec vous.
Dédicaces à partir de 16:30.

En librairie ou directement chez moi.
Frs 25.–

En attendant, voici les premières lignes du préambule des Pinceaux de feu, récit-rencontre avec Edgar Mabboux.

« Automne 1988. Salon des Indépendants, Paris. Tout le monde court autour d’elle : les gardes du corps, les invités, les artistes, les quidams. Elle, elle ne bouge pas. Elle ne semble pas entendre le bruit de la petite foule qui la serre, ne pas sentir la fureur des courtisans qui la pressent, ne pas voir l’impatience des artistes qui frémissent.

Dans le hall d’honneur du Grand Palais, ça se bouscule de partout pour approcher Bernadette Chirac qui doit inaugurer le salon. Mais elle reste là, tétanisée, de marbre. Voyons, il faudrait avancer Madame, couper le ruban ! Mais comme on n’ose pas trop obliger la femme du Premier ministre de la République française, tout le monde piétine, se bouscule, s’invective mezzo voce. La nervosité prend le pas sur l’excitation.

La foule enfle, elle s’impatiente, elle commence à déborder du Grand Palais ; les derniers arrivants ne comprennent pas. Ça pousse, ça grogne, ça joue des coudes, ça fulmine. Mais que se passe-t-il devant ? Avancez ! Bernadette Chirac reste en pâmoison devant Riviera vaudoise, un superbe coucher de soleil sur Montreux et le lac Léman. Le tableau d’un petit Suisse inconnu, Edgar Mabboux. Le meilleur tableau du salon, elle le sent. Pourquoi aller plus loin ? doit-elle se dire. S’il n’y avait pas tous ces ennuyeux… »

Une réflexion sur “Les premières lignes…

  1. Enfin la parution de votre livre « Les pinceaux de feu  » Impatiente de le lire je pense venir jeudi à la librairie. Edgar y sera peut-être, dites-le moi s’il vous plaît. A demain sûrement Monsieur GOC

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