À Vevey, mon petit village de 20 000 âmes tranquilles, la Municipalité ment, a menti, selon le journal 24Heures. Pour faire passer la pilule de 44 caméras de vidéosurveillance au centre de la ville. Elle dit avoir obtenu le feu vert du canton, alors que le Bureau vaudois de protection des données dit le contraire. Mieux qu’aucune demande d’avis lui a été remise à ce jour. Je relis l’article, il faut que je me pince.

Ce n’est pas tout. L’expert payé pour dire tout le bien de ce projet censé lutter contre le deal de rues est un inconnu. Ou presque. Certains élus l’ont rencontré, ils ont pu échanger avec lui, mais on ne sait pas qui il est… Pour des raisons privées et commerciales, selon l’Exécutif. Il faut assurer son anonymat. Crénom de nom, ça sent son secret d’État ! Monsieur X a été payé près de 100 000 francs. Il faut que je pince mon autre joue.

Jeu de dupes ? Théâtre Guignol plutôt, mais qui est Gnafron, où est Polichinelle ?

Pour enfoncer le clou de ce mauvais projet truffé d’arrière-pensées politiciennes, reprenons nos esprits. Les dernières statistiques concernant le deal de rues dans le canton montrent qu’une présence policière accrue apaise les situations dites hors de contrôle comme à Vevey. Depuis octobre dernier, les dealers récidivistes sont incarcérés, puis expulsés. Principalement au Nigéria selon le Conseil d’État. Résultat : à Vevey, on ne voit plus de dealers autour de la gare comme avant.

Le simple bon sens devrait éclairer le Conseil communal et mettre un terme à ce mauvais mélo municipal. Réponse jeudi soir 27 mars. La séance est publique.

Laisser un commentaire