J’aime beaucoup l’accent que met Jon Ferguson dans son français parlé. J’aime bien aussi les écrits de Jon Ferguson, l’ancien basketteur américain devenu écrivain. Oui… Même lorsque je ne comprends pas toujours ce qu’il veut dire. Ce n’est pas tant une histoire de sens que de formulation. Je m’y perds parfois, comme si Ferguson entrait dans ma zone en me dribblant, avant de placer la balle orange dans le panier. Sans que j’y comprenne quelque chose. Reste que j’aime la plupart des écrits de ce bonhomme. Particulièrement celui du jour (mardi 14 mars 2023) dans le journal 24Heures qui traite de la notion de racisme. Évidemment, c’est à la mode. Tout le monde est racisé aujourd’hui, surtout les blancs. Ce qui me plaît chez Jon Ferguson, c’est sa manière de renvoyer le racisme aux vestiaires. Je le cite avec gourmandise: « Il semble que seul ces derniers (les humains) soient assez stupides pour faire tout un plat de la couleur… et sont assez bêtes pour diviser leur espèce en races selon leur couleur et s’accuser de racisme . » Alors que les animaux nous en mettent plein la vue avec leurs myriades de couleurs. Suivons encore un peu plus loin Ferguson, « nous sommes tous le résultat de millions et de millions de copulations… » J’essaie d’imaginer ces mélanges astronomiques de spermatozoïdes et d’ovules au fil des siècles. Il a raison le bougre, tellement raison ! La notion de racisme n’est qu’une pensée réductrice que les démagogues adorent asséner. C’est moins fatigant que de tenir des discours articulés qui donnent à penser aux masses. Ah, les démagogues… Ils sont de toutes les races et nous en font voir de toutes les couleurs. Merci Jon Ferguson !