« … les livres dont personne ne se souvient, les livres qui se sont évanouis avec le temps, vivent pour toujours en attendant de parvenir un jour entre les mains d’un nouveau lecteur, d’atteindre un nouvel esprit…  » Il aura fallu atteindre la page 940 du Labyrinthe des Esprits de Carlos Ruiz Zafon pour tomber sur cette phrase magique – et quelques autres qui l’entourent – pour rêver. Très fort cette nuit. Oui, être édité, c’est espérer aller à la rencontre d’une nouvelle lectrice, d’un nouveau lecteur, de faire naître une nouvelle lumière chez lui ou elle. Une quête que je mène joyeusement certains jours, péniblement, parfois. La Voix du Souvenir toussote (merci aux grandes libraires romandes) et Sous le Viaduc ressort ici et là de l’anonymat. Lisez, relisez les 4 tomes du Cimetière des Livres oubliés, 2550 pages en poche chez Acte Sud. Du rêve, du rêve, du rêve. Chez moi aussi, il y en a !

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