Les temps sont durs pour les amoureux de la liberté. Je pense à ceux qui vivent du côté des forces obscures de l’Occident, à l’ombre des sociétés capitalistes repues de bien-être. Je ne parle pas ici des humains qui s’éclatent au soleil de l’Afghanistan, au firmament de la Syrie, dans les jardins de la Birmanie, etc… Oui, je pense en premier lieu à nous, les descendants désormais (trop) lointain de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. L’universitaire Denys de Béchillon relit fort heureusement pour nous l’article 4 d’un texte tellement essentiel, dans L’Express du 12 août dernier, voici : » la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui… » La suite, logique, implacable, les non-vaccinés – minoritaires – ne respectent pas cet article 4. Ils sont aujourd’hui les transmetteurs prioritaires du virus en mettant le groupe social dans son ensemble en danger de (re)contamination. Ils ne sont pas altruistes, ils sont égoïstes. Et ils n’assument pas leur choix, réclamant à corps et à cri le droit à « leur » liberté. Une liberté toxique qui tue à bout portant l’article 4 de la Déclaration ! Denys de Béchillon le dit mieux que moi.
