Je lis et relis Le Dictionnaire amoureux sur Montaigne d’André Comte Sponville; j’écoute et réécoute son délicieux questionnaire sur Trousp ; j’ai même retrouvé la lettre courte que ACS m’avait gentiment envoyée il y a une dizaine de mois alors que je l’avais félicité pour sa prise de position sur le – je n’arrive décidément pas à dire / écrire la – COVID-19. J’avais aimé partager son idée que les vieux ne devaient pas faire payer aux jeunes leur sauvetage jusqu’à l’absurde, dans des unités de soins hyper-sophistiqués aux abois, faisant ainsi déborder les urgences des hôpitaux et la facture sanitaire à venir… J’ai toujours eu de l’admiration pour le philosophe vulgarisateur; là, j’ai aimé le philosophe humaniste. Alors que je traverse des heures remplies d’émotions contradictoires, écrivain heureux et beau-père affligé, André Comte Sponvillle, en ami fidèle, m’aide, me soutient, me permet de continuer d’y croire. Et ce n’est pas rien !
