Joli colis

Je ne suis pas libraire. Mon présentoir n’a qu’un seul titre. Mon métier est d’écrire, pas de vendre. Mais lorsqu’une avalanche de La Voix débarque au petit matin chez toi, tu ne fais plus le malin… tu planes. Donc, planez avec moi !

Vérone, c’est mon éditeur

Je devrais être plus précis : Vérone, c’est mon éditrice. Rien à voir avec un semblant d’écriture inclusive, simplement parce que la maison Vérone Editions à Paris est gérée par des femmes. Uniquement par des femmes. Jetez-y un œil ici https://www.editions-verone.com/auteur/guy-olivier-chappuis/la-voix-du-souvenir/ . A vrai dire, les femmes et l’édition, ce n’est pas une nouveauté pour moi. En 2016, Sous le Viaduc était choisi par une femme, Valérie Solano, la patronne des Editions des Sauvages à Genève. Je lui dois une fière chandelle ! Je lui dois ma première publication ! Merci Valérie !

Les gammes du polar

Elisabeth George, ce n’est pas ma tasse de thé. Et je revendique ma subjectivité : on ne peut pas tout aimer, aimer tous les styles, tous les auteurs, y compris les autrices. Reste que son dernier opus http://Avec Elizabeth George, dans la fabrique du polar a de quoi titiller ma curiosité. La cuisine d’un roman, j’aime. Savoir comment les autres s’y prennent pour réussir leurs écrits, comment ils fagotent leurs personnages, comment ils avancent dans leurs histoires. Délicieux !

L’appel du 19 mars

Je piaffe ! Vous pas encore ! Piaffons donc ensemble et les patients seront récompensés. Une dernière semaine d’attente et mon petit sera disponible en librairie. Il sera pour vous. Il sera à vous. Toujours moins à moi. Ci-dessous quelques lignes pour vous mettre en bouche, vous tenir en haleine, vous assurer que vous avez bien eu raison d’attendre. Et que le 19 mars, je vous passe le témoin !

A André Comte Sponville !

Je lis et relis Le Dictionnaire amoureux sur Montaigne d’André Comte Sponville; j’écoute et réécoute son délicieux questionnaire sur Trousp ; j’ai même retrouvé la lettre courte que ACS m’avait gentiment envoyée il y a une dizaine de mois alors que je l’avais félicité pour sa prise de position sur le – je n’arrive décidément pas à dire / écrire la – COVID-19. J’avais aimé partager son idée que les vieux ne devaient pas faire payer aux jeunes leur sauvetage jusqu’à l’absurde, dans des unités de soins hyper-sophistiqués aux abois, faisant ainsi déborder les urgences des hôpitaux et la facture sanitaire à venir… J’ai toujours eu de l’admiration pour le philosophe vulgarisateur; là, j’ai aimé le philosophe humaniste. Alors que je traverse des heures remplies d’émotions contradictoires, écrivain heureux et beau-père affligé, André Comte Sponvillle, en ami fidèle, m’aide, me soutient, me permet de continuer d’y croire. Et ce n’est pas rien !

Suivez La Voix !

Voilà ! Le grand saut est fait… La Voix du Souvenir est disponible sur les principales plateformes numériques et très bientôt en librairie. Même en Suisse, même à Vevey ! À la librairie La Fontaine, il devrait arriver sous 2 à 3 semaines… Wahooo, quel moment intense ! Le partage avec les lecteurs, le moment tant espéré. Et maintenant la dernière attente: vous, amis lecteurs.

https://www.editions-verone.com/auteur/guy-olivier-chappuis/la-voix-du-souvenir/

La dernière ligne droite

Égoïstement! Ce matin, je me fiche de tous les confinements du monde. Je ne pense qu’à mon bouquin qui doit sentir le papier frais, l’encre douce. La Voix du Souvenir est dans sa dernière ligne droite. Dans quelques jours en librairies. Une nouvelle aventure que je me réjouis de vivre avec les lecteurs. Ceux qui me suivent et m’attendent depuis Sous le Viaduc et ceux qui vont me rejoindre. La grande aventure pour moi : vous rencontrer : partout, n’importe quand… bientôt ! Vous entendre, vous sourire, vous écouter m’engueuler ! En attendant, je vous propose l’habillement du livre. Cette couverture, je l’ai voulue sobre et les Éditions Vérone m’ont suivi. Génial ! La suite, la prise en mains, la lecture, vos réactions. Bientôt. Très !

Ça vous parle ?

Des aiguilles à détricoter

Étrange la vie ! Les carambolages de nos vies… Depuis plusieurs semaines – des mois même ! – je suis en train d’écrire une biographie-rencontre du peintre Edgar Mabboux (88 ans). Un génie de la toile et de la survie… J’avance dans sa vie, je creuse les sillons de mes pages; et je dois souvent faire une pause, poser ma plume, pour être bien sûr de ce que j’écris.
Une biographie. Une confession. Une gifle.
Et cette semaine, je tombe sur le dernier bouquin de Gérard Depardieu: « Ailleurs » ! Ce n’est pas tellement les réflexions de l’acteur qui soudain m’intriguent, mais un détail … Page 53, je cite: « les aiguilles du ventre de ma mère, il m’arrive de les sentir encore. »
Il n’y a pas de hasard, je suis saisi ! Je mets mes souliers et je vais marcher, marcher, marcher… Pour m’expliquer, il va falloir – toute honte bue – que je me cite moi-même. Page 14 de mon manuscrit, La Vie d’Edgar. Rencontre avec Mabboux : « j’ai tout fait pour ne pas t’avoir. J’ai même essayé avec une aiguille à tricoter… » Les mots glaçants d’une maman (Gabrielle, comme l’ange…) à son fils (Edgar). Après, le détricotage apaisé et apaisant de Depardieu ne ressemblera pas à celui d’Edgar, là, un désastre affectif.
Je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, mon manuscrit avance, mais n’est pas prêt. Par contre allez acheter « Ailleurs », c’est émouvant, c’est simple, c’est motivant, c’est tellement humain.

Gérard et…
… Edgar