Merci Mimi !

Voici, enfin, une réaction ! Jusque là, tous mes amis, toutes mes connaissances journalistiques ont fait semblant de ne rien voir, de ne rien savoir. Ils ont pourtant – tous – reçu mon livre. Ils ne m’ont même pas fait le moindre signe… Aucun.e. J’imaginais – je le pense aujourd’hui encore – qu’ils ont préféré jouer les indifférents pour ne pas me peiner, pour ne pas dire ouvertement que ma Voix… était trop mauvaise pour en parler, pour écrire la plus minuscule des lignes à son sujet… Merci à eux ! Sauf qu’il y a plein, plein de lecteurs amis, et moins, qui n’ont pas attendu l’avis avisé des professionnels de la profession pour le lire… et qui m’ont déclaré leur plaisir avec mon roman. Il y en a même qui ont adoré (ce n’est pas moi qui le dit) ! Donc, il y a eu ce silence spectral de mes ex-collègues de l’écrit et de l’audiovisuel, jusqu’à ce sursaut signé Mireille Callu. À vous de voir comment… Merci, Mimi !

Pourquoi j’écris…

Voilà pourquoi j’écris la biographie du peintre Edgar Mabboux. Pour l’émotion qui m’a saisi l’autre matin devant son chevalet.  » Il n’est pas fini…  » me dit l’artiste. Je m’en fiche, je suis sidéré. Ce mélange de lueur, de sombre, de couleurs enlacées me laissent pantois. Je prends une photo (celle ci-dessus) de piètre qualité, mais j’ai besoin d’emporter avec moi un morceau de ce geste qui me touche. Oui, j’ai eu raison d’entamer cette biographie incroyable ! Oui, je vais arriver à faire éditer cette histoire romanesque ! Oui, la vie est belle ! Incroyablement !

Zafon d’été

« … les livres dont personne ne se souvient, les livres qui se sont évanouis avec le temps, vivent pour toujours en attendant de parvenir un jour entre les mains d’un nouveau lecteur, d’atteindre un nouvel esprit…  » Il aura fallu atteindre la page 940 du Labyrinthe des Esprits de Carlos Ruiz Zafon pour tomber sur cette phrase magique – et quelques autres qui l’entourent – pour rêver. Très fort cette nuit. Oui, être édité, c’est espérer aller à la rencontre d’une nouvelle lectrice, d’un nouveau lecteur, de faire naître une nouvelle lumière chez lui ou elle. Une quête que je mène joyeusement certains jours, péniblement, parfois. La Voix du Souvenir toussote (merci aux grandes libraires romandes) et Sous le Viaduc ressort ici et là de l’anonymat. Lisez, relisez les 4 tomes du Cimetière des Livres oubliés, 2550 pages en poche chez Acte Sud. Du rêve, du rêve, du rêve. Chez moi aussi, il y en a !

Oh, Capitaine, mon Capitaine !

Mélanger les oeuvres de la cave de Reynald Parmelin et les miennes, voilà qui tient de la fureur de vivre ! Et de l’opportunité ! Celle des caves ouvertes vaudoises du week-end prochain. Les portes du domaine de La Capitaine à Begnins seront ouvertes le samedi 4 septembre déjà, de 9 h. à 17 h. Dimanche 5 septembre, je rejoins le team Parmelin avec mes bouquins de 10 h. à 17 h. Non seulement je fais des prix à faire pâlir les libraires romands (si vous ne me croyez pas, vous n’avez qu’à venir vérifier…) de surcroît je dédicace. Sur place, il y aura les fameux Malakoffs du coin à déguster avec les magnifiques vins bleus de La Capitaine. Il y a aussi un nouveau chai à découvrir. Merci à Reynald qui m’accueille avec des vins ciselés à son image: chaleureux, souriants, généreux. Venez nous voir !

www.lacapitaine.ch  

Le virus de la liberté

Les temps sont durs pour les amoureux de la liberté. Je pense à ceux qui vivent du côté des forces obscures de l’Occident, à l’ombre des sociétés capitalistes repues de bien-être. Je ne parle pas ici des humains qui s’éclatent au soleil de l’Afghanistan, au firmament de la Syrie, dans les jardins de la Birmanie, etc… Oui, je pense en premier lieu à nous, les descendants désormais (trop) lointain de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. L’universitaire Denys de Béchillon relit fort heureusement pour nous l’article 4 d’un texte tellement essentiel, dans L’Express du 12 août dernier, voici :  » la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui…  » La suite, logique, implacable, les non-vaccinés – minoritaires – ne respectent pas cet article 4. Ils sont aujourd’hui les transmetteurs prioritaires du virus en mettant le groupe social dans son ensemble en danger de (re)contamination. Ils ne sont pas altruistes, ils sont égoïstes. Et ils n’assument pas leur choix, réclamant à corps et à cri le droit à « leur » liberté. Une liberté toxique qui tue à bout portant l’article 4 de la Déclaration ! Denys de Béchillon le dit mieux que moi.

Mercisssssssssss !

Nous étions 600 000 pour Espagne – Suisse sur RTS2 vendredi soir dernier et vous étiez une petite quarantaine pour ma dédicace le lendemain, samedi 3 juillet, à la librairie La Fontaine… Mercissssssss à mes fans sans cheveux blonds, sans bolide écarlate, sans short maculé, sans chauvinisme soudain, sans but… mercis et mercis pour votre soutien, pour vos mots, pour vos sourires… J’ai adoré parler avec vous, mes lecteurs, et vous voir partir avec mon bouquin sous le bras… Je me suis battu, sûrement maladroitement, pour vivre ces instants d’échange. Mercis ! Je vous embrasse…

Dédicaces à La Fontaine !

Oyez ! Oyez ! Le samedi 3 juillet, ça y est on ouvre ! La librairie La Fontaine me reçoit pour un vernissage et dédicaces de La Voix du Souvenir ! Dès 11 heures ! Quel bonheur ! Double bonheur. D’abord parce que j’espérais au plus profond de moi – rencontrer des lecteurs à l’occasion de signatures – se réalise enfin, puis parce que la librairie La Fontaine accueille de nouveau un auteur après des mois et des mois d’abstinence covidienne; et c’est auteur c’est moi. Je suis ému ! Je vous attends. Avec Jean-Marie, Véronique et l’équipe de la librairie, on vous tend les bras.
https://1drv.ms/w/s!AgoBYzqmybkToV1saYoNiZ6BEBMT

La fête à La Fontaine…

Bientôt… bientôt… La Voix du Souvenir à la fête ! Vernissage prévu en fin de semaine prochaine à la librairie La Fontaine à Vevey. Date à préciser, soit le jeudi 1er juillet en fin de journée, soit le samedi 3 juillet en fin de matinée. À suivre sur ce blog et sur les réseaux sociaux habituels !

Orthographe mon amour

Tout est dit, mon français passe à la trappe ! Je suis consterné… cette réforme orthographique est idéologique et non pas le résultat d’un changement social. C’est le règne de la facilité, du refus d’apprendre, du laisser faire et laisser aller si propre à la bien-pensance contemporaine. Je reste un farouche amoureux de la langue française – l’ancienne… – avec ses difficultés et ses exceptions, mais surtout ses délicatesses orthographiques… Amen !

https://www.letemps.ch/node/1264876

À quand Mein Kampf pour les nuls !

Illisible. J’avais essayé de lire Mein Kampf dans ma tendre adolescence… ennui total, incompréhension à toutes les pages, ouvrage nullissime, sans style, sans cohérence, bref à jeter ! sauf qu’il posait les bases de la destruction de masse des Juifs, sans oublier les Tziganes, les handicapés, und so weiter… Alors, aujourd’hui, je ne vais pas aller acheter Historiciser le mal, Mein Kampf. Qui va lire ces mille pages, du reste ? Pas ceux qui devraient s’instruire en tout cas, ceux qui n’arrêtent pas de hurler à la haine dans les rues ou de porter des étoiles jaunes lors des manifs… Honte à eux, les nouveaux nuls ! L’article du Temps est, quant à lui, tout à fait abordable… https://www.letemps.ch/node/1263121